Le Machu Picchu est devenu, en peu de temps, un passage obligé pour un grand nombre de voyageurs. Tout le monde se bouscule pour pouvoir cocher l’ancienne ville péruvienne de sa liste de choses à voir.
Avec un nombre limité d’autorisations d’accès sur le sentier – 500 par jour, 300 étant des porteurs et des guides – l’ascension du Machu Picchu prend des mois de planification.
C’est peut-être pour cette raison que le Pérou souhaite ouvrir à présent aux visites sa «sœur sacrée», beaucoup moins connue, Choquequirao.
Situé à une soixantaine de kilomètres de Machu Picchu et remontant du 15e et 16e siècle, Choquequirao est actuellement accessible uniquement aux personnes désireuses de faire une randonnée de cinq jours. Par conséquent, elle reçoit beaucoup moins de visiteurs, approximativement 5 800 par an, par rapport au 1,2 million du Machu Picchu.
Le gouvernement péruvien espère changer la donne en ajoutant une nouvelle route vers Choquequirao au départ de Machu Picchu et en ajoutant un téléphérique pour amener les voyageurs directement sur le site antique.
Un plan d’investissement de 60 millions de livres sterling a été promis par le président péruvien Pedro Pablo Kuczynski pour doubler le nombre de touristes par an.
En ajoutant une route et un téléphérique, le gouvernement espère attirer 150 000 visiteurs à Choquequirao, pour finalement atteindre le demi-million.
Cependant, plus de visiteurs à Choquequirao pourraient entraîner la détérioration du site comme nous le voyons avec le Machu Picchu.
Pour lutter contre cette détérioration, le gouvernement péruvien a alloué deux créneaux horaires aux visiteurs afin de réduire l’impact humain sur la ville antique.