PKP se propose comme médiateur pour Air Transat

Au nom de Financière Outremont Inc., actionnaire de Transat, Pierre Karl Péladeau  s’offre comme médiateur entre les pilotes et la direction.


Pierre Karl Péladeau, au nom de Financière Outremont inc. (« Financière Outremont »), qui détient près de 10 % des actions de Transat AT inc. (« Transat » ou la « Société »), déplore la situation dans laquelle se retrouvent aujourd’hui les passagers du voyagiste laissés dans l’incertitude d’un conflit de travail avec ses pilotes, alors que les vacances de Noël se profilent à l’horizon.

M. Péladeau dit constater « de nouveau l’incapacité de la Société de poser les gestes nécessaires afin d’assurer la pérennité de l’entreprise, mise au défi de pouvoir même mettre son existence en péril. »

Pour l’homme d’affaires, « il s’agit d’une nouvelle illustration que les membres du Conseil d’administration n’ont pas agi assez rapidement afin de régler les conditions de travail de ses pilotes pour le bénéfice de ses clients. »

 

Une mauvaise entente avec le fédéral?

« En raison d’une très mauvaise entente signée avec le gouvernement fédéral, qui en fait autant le créancier et l’actionnaire (virtuel) le plus important, en plus de demeurer l’autorité réglementaire, ce qui lui permet de plus en plus d’avoir le contrôle sur les destinées de l’entreprise, la direction de la compagnie a perdu les moyens requis pour redresser la situation et garantir l’impact important que procure Transat à l’économie québécoise », poursuit PKP.

« La direction doit régler le renouvellement de la convention collective avec ses pilotes afin d’éviter l’implosion de notre voyagiste, ajoute-t-il au nom de Financière Outremont Inc.. Le Conseil d’administration démontre de nouveau qu’il ne sait pas administrer les fragiles ressources financières, alors que des sommes extraordinaires sont versés en honoraires de professionnels et de conseils de toute nature. »

Selon lui, il est urgent que ce Conseil soit renouvelé et que des administrateurs qui ont un véritable intérêt au succès financier de la Société prennent leur place, alors qu’ils ont démontré être incapable depuis plusieurs années de redresser l’entreprise. »

L’homme d’affaires se propose donc d’agir comme médiateur entre les pilotes et la direction, « pour proposer une voie de passage et arriver à une proposition de règlement pour sauver la compagnie et les emplois, le tout pour le bénéfice des clients et des actionnaires ».

Info : transataction.ca