5 janvier 2021 — À l’heure où les voyages dans le monde sont pratiquement arrêtés, certains pourraient penser qu’il n’y a plus besoin de conseillers en voyages. Mais selon les agences de voyages, c’est exactement le contraire, en tout en Ontario et dans les provinces anglophones. Avec une hausse générale des adhésions, la communauté des agents de voyages du Canada ne fait pas que survivre à la crise sanitaire du COVID-19, elle continue de se développer.
Du côté du Canada anglophone, les agences de voyages Next Door, Independent by Flight Centre, Nexion Travel Group-Canada, TravelOnly, Travel Professionals International (TPI) et Vision Travel ont toutes signalé une augmentation du nombre de leurs membres au cours des derniers mois, malgré la pandémie en cours, qu’il s’agisse de professionnels débutants ou de conseillers expérimentés qui cherchent à développer leur propre entreprise de voyage.
Mais avec plus de membres et encore très peu de réservations, la question se pose : y a-t-il assez de clients pour maintenir un plus grand nombre de conseillers?
Colton Chia, directeur des partenariats à TPI, qui a vu le nombre de nouveaux conseillers augmenter de 11% par rapport à 2019, convient qu’il y aura davantage de concurrence entre ses membres mais, en même temps, que le marché des nouveaux clients qui cherchent à travailler avec un conseiller en voyages est en pleine croissance maintenant que la pandémie a montré l’étendue de leurs services.
“Ces nouveaux conseillers citent certaines des tendances positives du secteur que nous voyons comme des raisons de les rejoindre, telles que la demande croissante de voyages refoulée et la propension accrue des voyageurs à utiliser un conseiller en voyages comme une ressource de confiance et un contact personnel dédié dans le nouvel environnement de voyage”, déclare M. Chia.
Mike Foster, président de Nexion Travel Group-Canada, convient que malgré une hausse du nombre de nouveaux membres, l’augmentation inévitable de la demande de conseillers en voyages après la pandémie compensera toute concurrence perçue.
Même avant la pandémie COVID-19, on s’inquiétait beaucoup du “grisonnement de l’industrie du voyage”. Les entreprises trouvent leur propre équilibre. S’il y a trop de conseillers en voyages, certains quitteront l’industrie ; mais s’il y en a trop peu, nous attirerons plus de monde”, dit-il.
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Source : Cindy Sosroutomo pour le groupe Travelweek.
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