« Certificats européens COVID-19 »: L’IATA, l’ETC et d’autres associations saluent le vote du Parlement européen

3 mai 2021 – L’IATA et une longue liste d’associations européennes des secteurs de l’aviation, du voyage et du tourisme félicitent le vote obtenu hier au Parlement européen sur la proposition de règlement de l’UE relatif au « certificat vert numérique ».

L’Union européenne se rapproche de la réouverture des voyages à travers ses 27 pays pour l’été 2021, alors que les campagnes de vaccination avancent.

Comme nous l’avons signalé la semaine dernière, l’UE a également indiqué qu’elle était disposée à accueillir à nouveau les visiteurs américains entièrement vaccinés.

« Une action rapide et un alignement entre les institutions sont désormais indispensables pour rendre les certificats opérationnels d’ici juin et assurer la réciprocité avec les systèmes des pays tiers », indique une déclaration d’une douzaine d’associations européennes de compagnies aériennes et de voyageurs, dont l’IATA, la CLIA, l’ECTAA et l’ETC.

« Les certificats sanitaires communs, interopérables, sécurisés et conformes au GDPR représentent un outil essentiel pour faciliter la libre circulation des personnes au sein de l’UE et rouvrir les voyages de manière sûre et responsable grâce à l’assouplissement et, à terme, à la levée des restrictions de voyage actuelles. »

Les législateurs européens ont déclaré jeudi dernier, dans leurs négociations sur la proposition de la Commission européenne, que les gouvernements de l’UE ne devraient pas imposer de quarantaine, de tests ou de mesures d’auto-isolement aux titulaires de certificats.

Cette nouvelle intervient alors que l’industrie a entendu des indications du Premier ministre Justin Trudeau en début de semaine dernière, selon lesquelles le Canada pourrait se rapprocher des certificats de vaccination pour les voyages internationaux. « Naturellement, il faut s’y attendre », a déclaré Justin Trudeau le 27 avril.

La position du Parlement apporte des changements importants à la proposition initiale :

  • Un nouveau nom, « certificat européen COVID-19 », a été adopté afin de le rendre plus clair pour les citoyens de l’UE et de limiter l’utilisation des certificats à la période de pandémie.
  • Des tests gratuits et accessibles : Les tests sont essentiels dans la lutte contre la COVID-19, et l’obligation de réaliser des tests avant le départ (souvent PCR) ne doit pas créer de distorsion économique entre les voyageurs. Avec des tests allant de 10 à 150 euros, il est clair que des coûts aussi élevés pourraient dissuader les voyageurs, en particulier les familles, estiment les associations.
  • Une égalité totale entre les citoyens vaccinés et testés : Aucune mesure supplémentaire, telle qu’une quarantaine ou un test supplémentaire, ne devrait être imposée aux voyageurs présentant un « certificat européen COVID-19 » valide.

Les associations déclarent : « Les amendements proposés envoient un message politique fort du Parlement sur l’urgence de rétablir la libre circulation dans l’UE. Il ne s’agit pas d’un privilège, mais d’un droit qui constitue l’un des piliers du marché unique inscrit dans les traités européens. Rétablir rapidement et en toute sécurité la libre circulation est à la fois possible et d’une importance vitale – non seulement pour les vacanciers, mais aussi pour les travailleurs transfrontaliers et les citoyens qui pourront rendre visite à leur famille plus facilement une fois que les certificats seront opérationnels. »

Elles soulignent que les campagnes de vaccination en Europe continuent de prendre de l’ampleur. Un peu plus d’un quart des résidents de l’UE ont reçu au moins une dose, contre 16 % il y a un mois.

Source : Groupe Travelweek/Profession Voyages, The Associated Press

Traduction : Emmanuelle Bouvet